Françoise SOUCARRAT

Architecte DPLG

DEA "Jardins/paysages/Territoires"

CEAA Théories et projets de l'architecture

Statut : 

CONTRACTUELLE

Champs disciplinaire :

TPCAU

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Après l’obtention de mon Bac F4 Génie Civil à Lyon, j’ai souhaité faire mes études d’architecture à Paris Villemin travaillant en agence d’architecture dès ma seconde année d’études à mi-temps. J’ai été embauchée comme dessinatrice dans  l’agence AMREIN&SCHOEBEL suite à un stage de deux mois  effectué à la fin de ma première année car je voulais connaitre le métier d’architecte dès le début de mes études. Cette agence parisienne, située à la porte Maillot , association d’un Grand Prix de Rome et d’un architecte DPLG m’a permis de poursuivre mes études et m’assumer financièrement pendant quatre ans. J’ai eu l’occasion de travailler avec Monsieur Bernard SCHOEBEL (ABF) sur la restauration de différents théâtres, musées et palais nationaux dont il avait la charge m’ouvrant le regard sur la gestion du patrimoine en France, le prestige de son statut rassurant la maitrise d’ouvrage lors de l’accès à la commande pour son associé Marc AMREIN principal gestionnaire de l’agence qui démarchait à l’époque pour l’Arabie Saoudite en marchés privés. L’association avec un Grand Prix de Rome lui a permis de gagner plusieurs concours de lycées et collèges en région parisienne en marchés publics et cherchant à se diversifier, en 1992 les deux associés se séparèrent pour former leur structure indépendante. Je suis restée chez MARC AMREIN qui m’a finalement embauchée comme collaboratrice, gardant la majorité de ses employés, profitant de cette séparation pour agrandir son agence et démarchant uniquement sur Paris auprès de grand groupe comme la Compagnie Générale des Eaux qui lui apporta plusieurs affaires prestigieuses pour plusieurs années. J’ai donc travaillé de la phase esquisse à la phase DCE et participa à de nombreuses réunions de chantier pendant deux ans. 

Puis en 1995, j’ai décidé de me consacrer entièrement à mes études avec le soutien financier de mon compagnon. M’intéressant à l’architecture sacrée, j’ai obtenu une bourse de voyage de la Fondation Besnard de Quelen qui me permit de voyager en Inde pendant deux mois , recherche sur l’architecture des temples et palais dans le but de concevoir un projet à Vrindavan (ville sacrée par excellence) basé sur la géométrie sacrée. Recherche pour la préparation de mon TPFE obtenu en mai 1999. Très investie dans cette recherche, j’ai été embauchée comme vacataire en janvier 2000 par B.CHAUDHURI à l’ENSAPLV avec qui je collabore depuis 15 ans maintenant dans deux enseignements, passant un CEAA "Théorie et projet de l'architecture" en 2002 puis un DEA "Jardins/Paysages/territoires" en 2005 et partageant mon temps entre l’Inde et la France par de nombreux voyages consécutifs poursuivant mes recherches dans le domaine du sacré en particulier. En 2008, j'ai  entrepris une formation en Vastu Shastra, ce qui me permet aujourd'hui d'intégrer cette doctrine à la conception architecturale. J'ai été formée par le  Dr Dinesh Sharma, Docteur en Ayurvéda, coordinateur à l’Université hindoue d’Amérique en tant que Professeur chargé de l’enseignement des sciences védiques. Je me suis également formée à la géométrie sacrée ainsi qu'à la géobiologie.  Multipliant mes expériences indiennes, je souhaite me lancer dans une recherche doctorale compilant les nombreuses connaissances accumulées depuis toutes ces années. 

VASTU SHASTRA ou FENGSHUI indien

Le VASTU SHASTRA est issu de Shthapatya qui est une branche de l’Atharva véda qui concerne le bâti et son environnement. Il se base sur la circulation des courants d'énergie pour  positionner et orienter favorablement les bâtiments et disposer les pièces, de manière à ce que la qualité de vie des occupants soit améliorée. 

GEOMETRIE SACREE

La géométrie sacrée vient directement de la science des bâtisseurs (égyptiens, grecs, romains). Elle a été la règle de construction entre autres des cathédrales romanes et gothiques. Malgré qu'elle ait été mise de côté pendant des siècles, elle n'a pas pour autant perdu de sa raison, et même à l'échelle du logement elle permet de remettre l'humain en relation avec la Terre et l'Univers.